Réforme PASS 2026 :
CE QUE L'on SAIT

Réforme PASS 2026 :
Ce que l'on sait

Depuis plusieurs semaines, la question d’une réforme majeure du cursus PASS/LAS agite le paysage de l’enseignement supérieur. Alors que la réforme de 2020 avait profondément transformé l’accès aux études de Santé, une nouvelle refonte serait envisagée au plus tard pour la rentrée 2027…

Quel avenir pour les études de santé
à Nancy Metz ?

Cette refonte concernerait l’ensemble des filières MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie. À travers une réforme PASS 2026, le gouvernement chercherait à clarifier, harmoniser et assouplir un système devenu trop complexe, tout en préservant le niveau scientifique attendu des futurs professionnels de santé.

Une nouvelle réforme
au plus tard en 2027

Le 8 octobre 2025, lors de la conférence annuelle des doyens de médecine, le sujet de l’avenir des études de santé en France à été largement discuté. Cinq ans après la disparition de la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) et du concours très sélectif associé, les doyens ont dressé un bilan de la réforme PASS/LAS.
Le constat est clair, la réforme PASS/LASS de 2020 a permis d’atténuer la pression du concours et de diversifier les profils, mais elle a aussi introduit une complexité supplémentaire dans l’accès aux études de Santé, rendant le système parfois difficile à comprendre pour les familles, les lycéens et même les étudiants déjà engagés dans les filières.

Pourquoi une réforme
après celle de 2020 ?

La réforme PASS/LAS introduite en 2020 avant pour ambition de moderniser l’accès aux études de Santé. Si plusieurs objectifs ont été atteints, cette réforme présentait également des limites importantes, relevées par les étudiants, les familles, les enseignants et les doyens.

Une réforme
difficile à comprendre

Le fonctionnement en deux voies d’accès, PASS d’un côté, et LAS de l’autre, a entraîné une confusion importante sur le contenu, la sélectivité, les oraux, et surtout les risques d’échec associés à un choix mal anticipé

Des disparités importantes
entre les Facultés

Certaines Universités ont choisi des modalités très sélectives, d’autres des critères plus souples. Résultat ? Les chances d’accéder aux études de Santé varient considérablement d’une région à l’autre, créant un sentiment d’injustice parmi les candidats

Des disparités importantes
entre les Facultés

La volonté de diversifier les profils d’entrée a engendré une situation paradoxale ; les étudiants arrivant en 2ème année se retrouvent avec des niveaux scientifiques très différents. Certains bénéficient d’enseignements poussés en Biologie, Anatomie, Chimie, tandis que d’autres ont suivi une LAS centrée sur des disciplines moins scientifiques (Droit, Économie, Informatique, etc.).

Des capacités d'accueil
encore limitées

Malgré la création du numérus apertus, censé assouplir l’accès aux études de Santé, la réalité est plus nuancée. Les capacités d’accueil sont restées limitées par le manque d’enseignants, les contraintes budgétaires, la capacité d’accueil hospitalière, les infrastructures pédagogiques. Par conséquent, un nombre important d’étudiants motivés tentent leur chance à l’étranger créant une fuite importante de candidats que le gouvernement souhaite réduire.

Plusieurs pistes
non officielles

À ce stade, tout reste à confirmer. Cependant, plusieurs pistes officieuses émergent des discussions entre les doyens, le ministère et les enseignants du PASS en France. Ces pistes visent toutes à simplifier l’accès aux études de santé tout en maintenant une sélection juste et transparente.

Vers une voie
Unique

L’idée principale serait la création d’une voie unique pour simplifier l’accès aux études de santé. Cela permettrait d’éliminer le dilemme PASS ou LAS, de garantir une formation commune et scientifique solide, de réduire les disparités entre les universités, et d’améliorer la lisibilité pour les lycéens.

Vers la fin
des mineures

La disparition des mineures est également envisagée. Les mineures, conçues pour offrir une réorientation, ont parfois complexifié les parcours. Certaines mineures étaient très éloignées du domaine de la santé, ce qui contribuait à créer des disparités de niveaux en 2ème année. Cette réforme du cursus PASS/LAS pourrait recentrer le cursus sur les disciplines fondamentales : Biologie cellulaire, Anatomie, Physiologie, Chimie, Physique, afin de mieux préparer les étudiants à la suite du cursus MMOPK.

Vers un numerus
assoupli ou repensé

Le numérus apertus ne serait pas supprimé mais repensé. L’état souhaite augmenter les capacités d’accueil pour répondre aux besoins croissants en professionnels de santé, limiter les départs à l’étranger d’étudiants français, renforcer l’attractivité des études de santé. Toutefois, une sélection pour l’accès en 2ème année des études de santé sera toujours présente.

Vers une sortie de
la filière pharmacie

Un point particulièrement sensible dans les discussions actuelles autour d’une réforme sur l’accès à la filière Pharmacie. Le rapport de la cour des comptes de 2024 souhaiterait résoudre le problème de places vacantes en Pharmacie.

En effet, la cour des comptes propose qu’un échantillon d’Universités en France expérimentent un accès direct en Pharmacie pour un nombre restreint d’étudiants sélectionné sur Parcoursup, en complément de l’accès classique après une première année d’études de santé.

En conclusion
que retenir de la réforme à venir ?

À ce jour, il est important de rappeler qu’aucune réforme officielle n’a été annoncé. Cependant, des annonces devraient être faites lors de l’ouverture de Parcoursup le 17 décembre, qui précisera les modalités d’inscription pour la rentrée 2026.

En savoir plus

Vous souhaitez en savoir plus ? Pour toutes informations complémentaires, veuillez nous contacter par téléphone au 03 39 64 39 60 ou par e-mail à nancy-metz@biomedal.fr.

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